Crédit photo: Anderson Coelho/AFP
Le gouvernement brésilien a annoncé mercredi une série de mesures visant à réglementer et contrôler les réseaux sociaux pour lutter contre les menaces d'attaques dans les écoles, une semaine après une tuerie scolaire ayant fait quatre morts.
Le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Flavio Dino, a déclaré que les plateformes seraient désormais contraintes de prendre des mesures pour limiter les contenus et les profils qui
"propagent ou préconisent des attaques ou des violences contre les écoles"
.
Elles devront transmettre à la police les coordonnées d'utilisateurs qui incitent au passage à l'acte. Et les adresses IP dont les profils ont été fermés pour avoir publié des contenus violents doivent se voir interdire la création de nouveaux profils utilisateurs.
En cas de non-respect, les plateformes pourraient se voir infliger des amendes allant jusqu'à 12 millions de réals (environ 2,22 millions de dollars), voire la suspension de leurs activités dans le pays, a annoncé M. Dino.
Mercredi dernier, quatre enfants âgés de 4 à 7 ans ont été assassinés à la hache dans une école de Blumenau (sud). Ces meurtres ont provoqué une onde de choc dans le pays, où deux autres attaques d'écoles qui n'ont fait que des blessés légers ont été enregistrées lundi et mardi.
"Il y a une situation d'urgence, qui a généré une multiplication d'attaques, de menaces Quand il y a un défi, il faut agir de manière proportionnelle"
, a déclaré le ministre, qui a décrit les mesures comme une
des réseaux sociaux pour contenir les menaces.
Il y a une situation de
dans les familles et au sein de la communauté éducative, a souligné M. Dino. Plusieurs messages circulant sur les réseaux sociaux évoquent des menaces d'attaques dans des établissements scolaires, selon l'équipe de vérification numérique de l'AFP.
Des spéculations alertent sur le 20 avril, date anniversaire du massacre de Columbine, aux Etats-Unis, où un enseignant et 12 élèves ont été tués en 1999 lors d'une fusillade.
Le gouvernement fédéral a recommandé aux gouverneurs régionaux de renforcer les patrouilles
"dans les prochains jours en raison des messages concernant le 20 avril"
, a déclaré le ministre de la Justice et de la Sécurité publique.
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