Selon le nouveau bilan au moins 51 militaires burkinabè ont été tués vendredi dernier dans une embuscade tendue par des hommes armés non identifiés contre une unité de l'armée burkinabè sur l'axe Oursi-Déou dans la province de l'Oudalan.
Dans son communiqué, l'armée burkinabè a expliqué que les opérations de ratissage de la zone de l'embuscade se poursuivent.
Les opérations se poursuivent avec une intensification des actions aériennes qui a permis de neutraliser une centaine de terroristes et de détruire leurs matériels, selon toujours l'armée qui précise que ce chiffre s'ajoute à la soixantaine de terroristes neutralisés depuis le début de la riposte.
Samedi et dimanche, des séquences vidéo des opérations aériennes de poursuite des auteurs de l’embuscade diffusées par l’armée burkinabè sont devenues virales sur les réseaux sociaux et dans les médias.
Selon des sources sécuritaires contactées par Anadolu, l’armée burkinabè a utilisé des drones pour mener ces frappes aériennes contre les groupes armés.
La situation sécuritaire au Burkina Faso est marquée par des attaques armées perpétrées depuis 2015 dans plusieurs régions du pays. Ces attaques ont fait de nombreuses victimes et près de deux millions de déplacés internes, alors que plus de 40% du territoire échappe au contrôle de l’Etat, selon des chiffres officiels.
Plusieurs localités du pays ont enregistré des incidents sécuritaires ces derniers jours, alors que les forces de défense et de sécurité ont multiplié les assauts contre les groupes armés.
Suite à la dénonciation par les autorités politiques du Burkina Faso de l'accord de 2018 régissant la présence des soldats des Forces armées françaises au Burkina Faso, les autorités burkinabè ont annoncé dimanche la fin des opérations militaires françaises sur le sol burkinabè.