La ministre espagnole des droits sociaux par intérim, Ione Belarra, a déclaré lundi, que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou devrait être jugé par la Cour pénale internationale (CPI) pour avoir commis des "crimes de guerre". Au vu du droit international humanitaire, Israël a multiplié des actions qui peuvent bien être considérées comme des crimes de guerre ou qualifiées de génocide.
Depuis l'opération "Déluge d'Al Aqsa" lancée le 07 octobre par le Hamas en représailles à la colonisation et des attaques israéliennes sur le peuple palestinien et la Mosquée d'Al-Aqsa, Israël a répondu par des bombardements systématiques sur le peuple de Gaza, plus que jamais coupé du reste du monde. Le premier réflexe de Tel-Aviv dans ce conflit a été de faire passer ses mesures tortionnaires sur la Palestine et particulièrement sur Gaza, pour des réponses à la menace à sa sécurité, que le Hamas représente, considéré par Israël et une partie de l'Occident comme un groupe terroriste.
La Palestine et le Droit à l'autodétermination
Israël qui semble nier ce droit au peuple palestinien, semble aussi vouloir transformer la résistance légitime palestinienne en terrorisme pour "normaliser" ses attaques et bombardements sur les territoires occupés. Mais en dehors de cela, depuis les assauts des groupes de résistance le 07 octobre, Israël s'est déchainé sur le peuple palestinien, justifiant un usage disproportionné de la force par la nécessité de la défense de sa sécurité et par la lutte contre le Hamas. En réalité, le régime de Netanyahou a notamment enchaîné des actions pouvant être considérées comme des crimes de guerre et même être qualifiées de génocide.
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Au vu de ces violations flagrantes du droit international, le Premier ministre Israélien Benyamin Netanyahou court le risque d'être amené devant la Cour Pénale Internationale telle que prévue par le Statut de Rome. Mais les antécédents de l'impunité d'Israël et de ses dirigeants n'encouragent pas la probabilité que le Droit International sévisse...