Les médias iraniens ont annoncé que des déflagrations ont été entendues dans le nord-est de la province d'Ispahan, cette zone abritant une base aérienne iranienne.
L'agence de presse semi-officielle Fars, citant des sources locales, a quant à elle rapporté qu'une explosion avait été entendue dans la ville de Kehjavaristan, au nord-est d'Ispahan.
Ajoutant que la cause de ces bruits demeure encore inconnue, Fars a déclaré que la ville de Kehjavaristan est située près de l'aéroport d'Ispahan et de la 8e base de l'armée de l'air.
Des habitants d'Ispahan déclarent n'avoir "rien entendu"
Cependant, des habitants de la ville iranienne d'Ispahan ont déclaré qu'ils n'avaient rien entendu, alors que des informations faisaient état d'une frappe israélienne dans la région.
Selon des médias américains et iraniens, Israël a procédé à une frappe à l'intérieur du territoire iranien, mais aucun de ces médias n'a identifié les cibles.
Des responsables américains sous couvert d'anonymat ont déclaré à CBS News et ABC News qu'Israël avait employé des missiles balistiques pour frapper l'Iran.
L'Iran a lancé, samedi, une attaque aérienne contre Israël en représailles au bombardement de son consulat à Damas, en Syrie, le 1er avril, qui a coûté la vie à sept officiers supérieurs iraniens, dont deux hauts responsables de l'antenne syrienne et libanaise du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI)
Plus de 300 drones et missiles auraient été tirés, mais presque tous ont été interceptés par les systèmes de défense antiaérienne d'Israël et de ses alliés - les États-Unis, la France et le Royaume-Uni.
Israël n'a pas officiellement revendiqué la responsabilité de son attaque contre la représentation diplomatique iranienne à Damas, mais a déjà mené des attaques contre des cibles iraniennes dans toute la Syrie au cours des derniers mois. Les États-Unis ont nié avoir joué un quelconque rôle dans cette opération.