Le chef de la police kényane a démissionné, plus de deux semaines après la répression violente de manifestations ayant causé la mort d'au moins 39 personnes, a annoncé vendredi le porte-parole de la présidence.
Le 26 juin, M. Ruto avait déjà retiré le projet de budget, qui prévoyait des hausses d'impôts, après une journée de violences marquée par l'assaut du Parlement par de jeunes manifestants.
De nombreuses organisations de défense des droits humains ont critiqué les méthodes employées par les forces de l'ordre et réclamé l'ouverture d'enquêtes.