Des bombardements aériens israéliens sur la banlieue sud de Beyrouth dans la nuit de vendredi à samedi ont provoqué de graves dommages à certains bâtiments de l'Université libanaise.
L'agence a signalé que le président de l'Université libanaise, Bassam Badran, a inspecté ces dégâts samedi.
La Cité universitaire Rafik Hariri est l'un des plus grands campus de l'Université libanaise et comprend plusieurs facultés, notamment les facultés des sciences, d'ingénierie, de médecine, de pharmacie et autres.
Dans la nuit de vendredi à samedi, l'aviation israélienne a mené 14 raids violents sur la banlieue sud de Beyrouth.
Depuis que l'armée israélienne a annoncé le début de l'attaque terrestre au Liban début octobre dernier, elle a mis en garde à plusieurs reprises les résidents des immeubles de la banlieue sud de Beyrouth de la nécessité d'évacuer avant de les prendre pour cible, sous prétexte de présence de dépôts d'armes du Hezbollah.
Pour rappel, après des affrontements avec des factions au Liban, dont le Hezbollah, dès lendemain du déclenchement d'une guerre israélienne génocidaire contre la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, faisant plus de 146 000 victimes, entre morts et blessés Palestiniens, l'armée israélienne a élargi, depuis le 23 septembre dernier, la portée de son génocide pour inclure la plupart des régions palestiniennes du Liban, y compris la capitale, Beyrouth, par des frappes aériennes, et a également lancé une invasion terrestre dans le sud.
La plupart des victimes et des personnes déplacées ont été enregistrées après le 23 septembre, selon une compilation d'Anadolu d'après les données officielles libanaises annoncées jusqu'à vendredi soir.
Le Hezbollah répond quotidiennement en lançant des missiles, des drones et des obus d'artillerie ciblant des sites militaires, des positions des services de renseignement, des rassemblements militaires et des colonies, alors qu'Israël annonce en partie ses pertes humaines et matérielles, la censure militaire imposant un black-out strict sur la plupart des pertes, selon les observateurs.