
La présidente tanzanienne, Samia Suluhu Hassan, a promis mardi que les élections locales prévues ce mercredi se dérouleraient de manière "équitables" dans un contexte marqué par une répression politique croissante.
Ces élections municipales sont considérées comme un indicateur clé de l’état du paysage politique en Tanzanie avant la présidentielle prévue pour octobre 2025.
Elle a également souligné:
Voter est notre droit, et il est de notre devoir d'exercer ce droit pacifiquement et calmement.
Cependant, des tensions ont déjà marqué la période pré-électorale. Le chef du principal parti d'opposition, Chadema, Freeman Mbowe, ainsi que plusieurs autres responsables, ont été brièvement arrêtés vendredi après une dispersion musclée d’un rassemblement à l’aide de gaz lacrymogènes, selon le parti.
À son accession, Mme Hassan avait initialement montré des signes d’ouverture démocratique, notamment en levant l’interdiction de plusieurs médias. Cependant, des critiques de plus en plus vives pointent un retour à des pratiques autoritaires à l’approche des échéances électorales.










