Le président du parti politique français d'extrême droite "Reconquete !", Éric Zemmour lors de la dernière réunion de campagne avant les élections du 9 juin, à Nice, dans le sud-est de la France, le 5 juin 2024.
Le mouvement d'extrême-droite "Reconquête" a investi 330 candidats pour les élections législatives qui se tiendront les 30 juin et 7 juillet prochains, a annoncé dimanche soir son leader, Éric Zemmour.
Ces
"330 candidats de Reconquête plus motivés que jamais, au regard de l'espoir que suscite cette dissolution, retourneront dès demain sur le terrain pour défendre les couleurs de la France"
a-t-il assuré.
Éric Zemmour a par ailleurs rappelé que sa famille politique aurait
"voulu faire campagne dans une véritable Union nationale"
, mais que
"le Rassemblement national (RN) a refusé à plusieurs reprises (cette) proposition que tant de Français appellent de leurs vœux".
Néanmoins, malgré l'échec de l'union des droites, le polémiste et ancien candidat à l'élection présidentielle fait savoir que son parti ne présentera pas de candidats face à
"Eric Ciotti, Nicolas Dupont-Aignan, Christelle D'Intorni, Charles Prats ou encore Guilhem Carayon"
, à qui il apporte son soutien.
"C'est également notre honneur de respecter et défendre les 1,3 million d'électeurs qui ont voté Reconquête pour les élections européennes, il y a une semaine à peine, face à tant d'autres listes. Comme tous les Français, ils ont le droit de voir leurs idées représentées"
, a-t-il poursuivi pour expliquer la décision de présenter des candidats, y compris face au RN.
Et de conclure:
"Je m'exprimerai davantage sur tous ces sujets demain. Les Français peuvent compter sur nous pour tout donner, assurer la victoire de la France et garantir que cette victoire soit fidèle à leurs attentes".
À noter que le RN a refusé la main tendue par Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête, souhaitant une alliance entre les deux partis d'extrême-droite.
Après cela, Éric Zemmour a annoncé son exclusion, accusant la petite-fille de Jean-Marie Le Pen de trahison, après qu'elle a affirmé que le maintien de Reconquête dans la course aux législatives était
"une faute".
Pour rappel, le président français Emmanuel Macron a procédé, dimanche soir, à la dissolution de l'Assemblée Nationale après la débâcle des élections européennes.
Face au score historique du RN (Rassemblement National) dont la liste menée par Jordan Bardella a obtenu 31,47%, les tractations ont immédiatement débuté dans tous les partis pour tenter de conclure des alliances.
Les élections législatives anticipées se tiendront les 30 juin et 7 juillet prochains dans tout le pays.
À lire également:
#France
#Élections législatives
#Eric Zemmour
#Rassemblement national (RN)
