France / Émeutes: 250 établissements scolaires endommagés, 5 ne rouvriront pas à la rentrée

10:4923/08/2023, mercredi
MAJ: 23/08/2023, mercredi
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Le ministre français de l'Éducation et de la Jeunesse, Gabriel Attal. Crédit photo: RICHARD BOUHET / AFP
Le ministre français de l'Éducation et de la Jeunesse, Gabriel Attal. Crédit photo: RICHARD BOUHET / AFP

Quelque 250 établissements scolaires ont été endommagés lors des émeutes survenues en France après la mort du jeune Nahel à Nanterre fin juin dernier, a indiqué mardi le ministre français de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Gabriel Attal. Cinq d’entre eux ne rouvriront pas leurs portes à la rentrée prévue le 4 septembre prochain, précise le ministre.

"Ce que je peux vous dire aujourd’hui, c’est qu’à l’occasion des émeutes, 250 établissements scolaires ont fait l’objet de dégradations, que parmi ces 250 établissements scolaires, 60 établissements ont fait l’objet d’un départ d’incendie et que sur ces 60 établissements, 13 d’entre eux ont été particulièrement dégradés"
, a annoncé Attal lors d’une visite dans une école élémentaire à Dijon, endommagée durant les violences urbaines qui avaient secoué le pays.

"Sur ces 13 établissements particulièrement dégradés, huit pourront rouvrir et accueillir des élèves souvent avec des aménagements […] Cinq écoles ne pourront pas accueillir leurs élèves"
, note encore le nouveau ministre de l'Education, relayé par la presse locale.

Précisant que le nombre des écoliers qui sont à replacer s'élève à 650, Gabriel Attal promet, par ailleurs que:


Tous les élèves pourront être accueillis le jour de la rentrée, mais certains dans un autre établissement.

"Chaque élève aura le droit à une solution viable pour la rentrée"
, poursuit-il.

Pour rappel, des émeutes ont éclaté en France le 27 juin dernier, jour de la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué à bout portant par un motard de la police, à Nanterre (ouest de Paris), suite à un refus d’obtempérer.

S'en sont suivies plusieurs nuits consécutives de violences, d’incendies de voitures, de saccages de bâtiments publics et de pillages dans de nombreuses villes de France.


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