Crédit photo: THOMAS SAMSON / AFP
Le parquet de Paris requiert un non-lieu dans le cadre de l’enquête sur la mort d’Adama Traoré, tué en 2016 au cours de son interpellation par des gendarmes du Val d’Oise.
L’information, rapportée par BFMTV mercredi, intervient après plusieurs années d’enquête et un mois à peine après le déclenchement de violentes révoltes urbaines en réaction à la mort de Nahel, tué par un tir policier à Nanterre.
"Au terme d'un réquisitoire particulièrement exhaustif de 71 pages, le parquet a donc conclu, à la lumière des investigations menées, à l'absence de quelque charge que ce soit à l'encontre des gendarmes"
ont réagi les avocats de ces derniers, dans un communiqué de presse relayé par la chaîne d’information en continu.
Ils considèrent par ailleurs que
"ces réquisitions extrêmement motivées n'ont laissé aucune zone d'ombre pour aboutir à leur mise hors de cause"
.
En juin dernier, la défenseure des droits, Claire Hédon, avait réclamé des
"sanctions disciplinaires"
à l’encontre des gendarmes impliqués dans la mort d’Adama Traoré.
Pour rappel, Adama Traoré était décédé le 19 juillet 2016 après son interpellation à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise). Après avoir subi un plaquage ventral, le jeune homme de 24 ans avait indiqué aux gendarmes qu’il avait du mal à respirer mais était resté menotté malgré sa détresse.
L’affaire est devenue un symbole de la lutte contre les violences policières, et est incarnée par Assa Traoré, la sœur de la victime, qui mène un combat sans relâche pour obtenir justice.
Il revient désormais au magistrat de décider si le non-lieu est prononcé ou pas.
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