
Depuis octobre 2023, au moins 61 499 Palestiniens ont perdu la vie dans ce que le ministère de la Santé de Gaza qualifie de guerre génocidaire menée par Israël contre la bande de Gaza, a rapporté ce dernier lundi.
D’après un communiqué officiel, 69 corps, dont un découvert sous les décombres, ont été transportés vers les hôpitaux au cours des dernières 24 heures. Par ailleurs, 362 personnes ont été blessées, ce qui porte le total des blessés à 153 575 depuis le début du conflit.
Le ministère a souligné que de nombreuses victimes demeurent encore coincées sous les décombres ou bloquées sur les routes, les équipes d’ambulances et de la défense civile étant dans l’impossibilité de les atteindre.
Au cours des dernières 24 heures, 29 Palestiniens ont été tués et 127 autres blessés lors de frappes israéliennes alors qu’ils tentaient de recevoir de l’aide humanitaire. Depuis le 27 mai, le nombre total de Palestiniens tués en tentant d’accéder à cette aide s’élève désormais à 1 807, avec plus de 13 021 blessés.
Le ministère a également indiqué que cinq personnes, dont un enfant, sont décédées dans les dernières 24 heures des suites de la famine et de la malnutrition, portant à 222 le nombre total de morts liées à ces causes, dont 101 enfants, alors que la crise humanitaire dans la région ne cesse de s’aggraver.
L’armée israélienne a repris ses opérations militaires dans la bande de Gaza le 18 mars, tuant depuis 9 989 personnes et en blessant 41 534, rompant ainsi un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers entré en vigueur en janvier.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Gaza.
Par ailleurs, Israël fait face à une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice en raison de sa guerre contre l’enclave.