Des vendeurs préparant du pain et des pommes de terre frites pour les vendre comme nourriture de rue le long d'une rue principale bondée à Rafah dans le sud de la bande de Gaza le 8 février 2024.
Les Palestiniens de la Bande de Gaza sont maintenant confrontés à un grand danger, en raison de la pénurie de nourriture, alors que la guerre dévastatrice menée par Israël se poursuit depuis le 7 octobre.
"Des familles palestiniennes n'ont qu'un demi repas tous les deux jours, alors que les habitants du nord de la Bande de Gaza ne trouvent même pas de fourrage pour se nourrir, en raison de la guerre d'extermination qu'Israël mène contre la Bande de Gaza depuis des mois",
a déclaré à Anadolu, dimanche, le directeur général du Bureau des médias du gouvernement à Gaza, Ismail Al-Thawabta.
"L'occupation (israélienne) empêche les camions d'aide humanitaire d'atteindre le gouvernorat du nord de la Bande de Gaza",
a déclaré Al-Thawabta, soulignant que
"la situation humanitaire dans le nord de la Bande de Gaza a depuis longtemps dépassé le stade de la catastrophe."
Le responsable a tenu
"l'occupation pour responsable du blocus de la Bande de Gaza et des obstacles à l'acheminement de l'aide".
Ismail Al-Thawabta a également appelé à
"mettre fin aux attaques de l'occupation contre les civils, à mettre fin à la guerre et à faire pression sur Israël pour qu'il lève le siège imposé à la Bande de Gaza."
Faisant fi de l'arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ), indiquant des mesures conservatoires incombant à Israël aux termes de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, l'armée israélienne poursuit son offensive contre la Bande de Gaza où au moins 28 176 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants et 67 784 blessés, depuis le 7 octobre, selon les autorités sanitaires palestiniennes.
Israël bombarde la Bande de Gaza depuis l'attaque transfrontalière menée, par le Hamas, qui aurait fait près de 1 200 morts selon Tel-Aviv.
L'offensive israélienne a provoqué le déplacement interne de 85 % de la population de Gaza, confrontée à de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon les Nations unies.
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