La Palestine appelle à la reconnaissance de l’État et à la fin de l’occupation israélienne

La rédaction avec
11:1829/07/2025, mardi
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Le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, prend la parole lors d’une conférence sur la solution à deux États pour Israël et la Palestine, au siège des Nations unies, le 28 juillet 2025, à New York.
Crédit Photo : TIMOTHY A. CLARY / AFP
Le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, prend la parole lors d’une conférence sur la solution à deux États pour Israël et la Palestine, au siège des Nations unies, le 28 juillet 2025, à New York.

Lors de la Conférence de haut niveau à l’ONU, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Mohammad Mustafa, a appelé la communauté internationale à reconnaître un État palestinien et à mettre fin à l’occupation israélienne. Il a salué la décision de la France et invité les pays à suivre cet exemple. Mustafa a aussi demandé au Hamas de remettre le contrôle de Gaza à l’Autorité palestinienne pour assurer la stabilité après la guerre.

La Palestine a appelé, lundi, la communauté internationale à reconnaître un État palestinien et à intensifier les efforts pour mettre fin à l’occupation israélienne qui perdure depuis des décennies.


Lors de la Conférence de haut niveau sur la solution à deux États, organisée au siège de l’ONU à New York, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Mohammad Mustafa, a salué la décision de la France de reconnaître officiellement le statut d’État palestinien. Il a invité les autres pays à suivre cet exemple sans délai.


"Je salue la décision historique et courageuse de la France et du président Emmanuel Macron de reconnaître l’État de Palestine en septembre"
, a-t-il déclaré.
"J’appelle tous ceux qui ne l’ont pas encore fait à reconnaître l’État de Palestine sans plus attendre."

Jeudi, Emmanuel Macron a confirmé que Paris officialiserait la reconnaissance de la Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre.

À ce jour, 149 des 193 États membres de l’Assemblée générale de l’ONU ont reconnu la Palestine. Ce nombre n’a cessé d’augmenter depuis le déclenchement, en octobre 2023, de la guerre israélienne contre la Bande de Gaza.


Mohammad Mustafa a insisté sur la nécessité de
"prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à la guerre"
contre le peuple palestinien, en particulier en mettant fin immédiatement à l’occupation israélienne. Il a souligné l’urgence d’unifier les territoires palestiniens sous un gouvernement souverain.

"Nous devons tous œuvrer à l’unification de Gaza et de la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, sans occupation, sans siège, sans colonies, sans déplacements forcés ni annexions"
, a-t-il affirmé.

"Nous devons agir pour parvenir à une paix, une sécurité et une prospérité partagées. Je vous invite à le faire sans plus attendre ni hésiter"
, a-t-il ajouté.

Le ministre palestinien a également appelé le Hamas à renoncer à son contrôle sur la Bande de Gaza afin d’assurer la stabilité de l’après-guerre.


"Le Hamas doit mettre fin à son règne sur Gaza et remettre ses armes à l’Autorité palestinienne",
a-t-il déclaré.

Il a poursuivi:
"Nous sommes prêts à inviter les forces régionales et internationales à se déployer en totale coordination avec l’État de Palestine, dans le cadre d’une mission de stabilisation et de protection, conformément à un mandat du Conseil de sécurité. Cette mission devra protéger notre peuple et garantir le respect du cessez-le-feu par toutes les parties."

Organisée conjointement par la France et l’Arabie saoudite, cette conférence de deux jours vise à relancer les pourparlers de paix et à faire avancer la solution à deux États.


Rejetant les appels internationaux à un cessez-le-feu, l’armée israélienne poursuit sa guerre contre Gaza depuis le 7 octobre 2023, causant la mort de près de 60 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants. Les bombardements continus ont dévasté l’enclave et provoqué des pénuries alimentaires graves.


En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans la Bande de Gaza.


Israël fait également face à des accusations de
"crime de génocide"
devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour la guerre menée contre la Bande de Gaza.

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