Le Président du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh.
Le mouvement de résistance Palestinien Hamas a rejeté un rapport de l'ONU selon lequel ses combattants auraient commis des "violences sexuelles" lors de l'offensive du 7 octobre 2023, soulignant qu'il vise à dissimuler un autre rapport onusien qui contient des preuves tangibles sur des violations israéliennes des droits humains perpétrées contre des femmes palestiniennes.
"Le mouvement de résistance Palestinien Hamas, rejette et déplore fermement le rapport publié par la représentante spéciale de l'ONU sur les violences sexuelles lors des conflits, Pramila Patten, concernant les allégations selon lesquelles des combattants de la résistance palestinienne auraient commis des actes de viol et de violence sexuelle lors des événements du 7 octobre"
, a indiqué le Hamas par voie de communiqué rendu public mardi.
Le Hamas a ajouté que le rapport de Pramila Patten
"intervient après l'échec des tentatives sionistes de prouver ces allégations fausses et infondées qui avaient pour but de diaboliser la résistance palestinienne et de passer sous silence le rapport élaboré par des rapporteurs de l'ONU sur l'existence de preuves tangibles concernant des violations de droits humains à l'endroit des femmes et adolescentes palestiniennes perpétrées par les forces d'occupation sionistes".
Le mouvement palestinien a souligné que
"malgré les affirmations et accusations fausses et infondées de Mme Patten contre les membres de la résistance palestinienne, son rapport ne fait état d'aucun témoignage de ce qu'elle appelle les victimes de ces violences".
Selon le Hamas,
"Mme Patten s'est plutôt appuyée dans son rapport sur des institutions israéliennes, des militaires, et des témoins choisis par les autorités d'occupation, pour tenter de prouver ces allégations qui ont été réfutées par toutes les investigations et rapports internationaux".
"Les allégations de Mme Patten contredisent clairement les témoignages de femmes israéliennes qui ont affirmé avoir été bien traitées par les combattants de la résistance, ainsi que les témoignages des détenues israéliennes libérées qui ont assuré avoir été bien traitées tout au long de leur période de captivité à Gaza",
a fait observer le Hamas.
Le Hamas a insisté sur le fait que
"ces fausses allégations ne parviendront pas à estomper l'horreur des carnages sionistes commis dans la bande de Gaza, qui ont fait près de 40 000 morts palestiniens, en majorité des femmes, des enfants et des civils, et qui constituent un crime de masse et un nettoyage ethnique".
Le mouvement a accusé Israël
"de faire peu de cas des décisions de la Cour internationale de Justice et d'autres rapports internationaux, qui documentent une partie des crimes et atrocités commis à Gaza par les néo-nazis"
, en allusion à l'armée israélienne.
Israël a annoncé lundi le rappel de son ambassadeur auprès de l'ONU pour des consultations immédiates,
"suite à la tentative de passer sous silence le rapport sérieux de l'ONU sur les viols massifs commis par le Hamas et ses alliés le 7 octobre"
, a déclaré le chef de la diplomatie israélienne Israël Katz dans un message posté sur X.
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