Le SG de l'ONU condamne l'attaque aérienne contre la mission diplomatique de l'Iran à Damas

09:293/04/2024, mercredi
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Des secouristes fouillent les décombres du bâtiment annexe de l'ambassade d'Iran au lendemain d'une attaque aérienne israélienne à Damas en Syrie, le 02 avril 2024.
Crédit Photo : LOUAI BESHARA / AFP
Des secouristes fouillent les décombres du bâtiment annexe de l'ambassade d'Iran au lendemain d'une attaque aérienne israélienne à Damas en Syrie, le 02 avril 2024.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a condamné l'attaque aérienne perpétrée, lundi, contre la mission diplomatique de l'Iran à Damas.

Dans un communiqué publié mardi, Guterres a exhorté au respect du principe d'inviolabilité des locaux diplomatiques et consulaires, ainsi qu'à la protection du personnel diplomatique conformément au droit international.


Il a par ailleurs rappelé à toutes les parties, l'obligation de se conformer à leurs engagements en vertu du droit international, soulignant la nécessité de prévenir les attaques contre les civils et les infrastructures civiles.

Guterres a appelé toutes les parties à la modération, mettant en évidence qu'une petite erreur pourrait entraîner des conflits beaucoup plus importants dans une région déjà instable.


Il a également mis en garde contre le fait que cela pourrait causer beaucoup plus de préjudice aux civils en difficulté dans toute la région du Moyen-Orient, y compris en Syrie, au Liban et en Palestine.

Lundi, l'agence de presse officielle iranienne IRNA a rapporté que la section consulaire de l'ambassade de Téhéran à Damas avait été soumise à une attaque de missile israélien.


Les Gardiens de la révolution iraniens ont annoncé dans un communiqué que 7 de leurs membres, dont deux généraux, avaient été tués lors de l'attaque israélienne contre la mission à Damas.


Bien que Tel Aviv n'ait pas revendiqué la responsabilité de cette attaque, la radio militaire israélienne a déclaré que l'offensive
"n'a pas visé le bâtiment de l'ambassade iranienne, mais plutôt un bâtiment adjacent qui servait de quartier général militaire des Gardiens de la révolution".

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