L'état d'urgence proclamé en Nouvelle-Calédonie est entré en vigueur à 20 heures (heure de Paris), a annoncé mercredi la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, au terme du conseil des ministres.
De son côté, Emmanuel Macron présidera une réunion de suivi jeudi matin.
À ce stade, 4 personnes sont décédées en marge des émeutes qui sévissent depuis deux nuits consécutives, dont un gendarme, qui a succombé à ses blessures après avoir été touché par balle.
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Ce projet est fortement contesté par les autochtones Kanaks qui représentent près de 40% de la population et qui redoutent une perte de poids électoral par le biais de cette réforme.
Il avait été déjà adopté par le Sénat, le 2 avril dernier, avec 233 voix pour et 99 contre, doit être validé par les deux chambres du Parlement réunis en Congrès.
Toutefois, le président Macron:
A proposé d'inviter à Paris l'ensemble des parties néo-calédoniennes pour une rencontre avec le gouvernement visant à relancer le dialogue.
Par le dégel du corps électoral, le gouvernement français veut, aujourd'hui, permettre à environ 25 mille personnes de nationalité française, mais pas forcément Calédoniens, d'intégrer les listes électorales des provinciales.