Les Nations unies ont appelé le Royaume-Uni à mener une ''enquête approfondie'' et à imposer des ''sanctions sévères'' contre les crimes de haine raciste dans le pays.
C'est ce qui ressort d'un communiqué du Comité des Nations unies pour l'élimination de la discrimination raciale (CERD).
Il s'est également dit préoccupé par les actes récurrents de racisme et de violence contre les minorités ethniques et religieuses, les migrants et les réfugiés, notamment les actes de violence commis par des individus et des groupes d'extrême droite et de suprématie blanche, en juillet et août.
Le Comité a appelé le Royaume-Uni à prendre des mesures globales pour prévenir les discours de haine et la xénophobie, soulignant la nécessité de mener des enquêtes approfondies sur les crimes de haine raciste et de trouver des solutions efficaces pour les victimes et leurs familles, en imposant des sanctions strictes aux personnes impliquées.
Le Comité s'est dit préoccupé par le recours excessif et meurtrier à la force par les forces de l'ordre, le manque de responsabilité et le soutien insuffisant apporté aux familles des victimes.
Tout cela affecte de manière disproportionnée les personnes d'ascendance africaine et les autres minorités ethniques.
Le 3 août, des extrémistes de droite ont défilé dans les rues de plusieurs villes britanniques, dont Bristol, Hull, Blackpool, Stoke-on-Trent et Blackburn, ainsi que dans quatre endroits différents de la capitale de l'Irlande du Nord, Belfast, attaquant des commerces pour les immigrants, des mosquées, des voitures de police et des agents chargés de l'application des lois.
Le 4 août, les villes de Weymouth, Middlesbrough et Rotherham ont été le théâtre de rassemblements d'extrémistes de droite, au cours desquels ils ont pris pour cible les Musulmans et les immigrés dans les trois villes.
Suite à l'attaque au cours de laquelle 3 enfants ont été tués et 10 personnes blessés, dont 8 enfants, des comptes de médias sociaux et des sites d'information d'extrême droite ont prétendu que le suspect est un réfugié musulman arrivé dans le pays l'année dernière.
Ils ont attaqué une mosquée dans la même ville et ont ensuite organisé des manifestations à travers le pays, incendiant un poste de police à Sunderland vendredi.