
Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) a annoncé mercredi la levée, avec effet immédiat, de la suspension du Gabon de ses activités ainsi que des sanctions imposées après le coup d'État militaire de 2023 dans ce pays d'Afrique centrale.
Le Gabon avait été suspendu de toutes les instances de l'UA en 2023, au lendemain du renversement de l'ancien président Ali Bongo par l'armée, en réaction à ce changement de pouvoir jugé anticonstitutionnel.
Selon les instruments juridiques de l'UA, la suspension devait rester en vigueur jusqu'au rétablissement effectif de l'ordre constitutionnel.
Dans une publication sur X, le CPS a indiqué que la décision faisait suite à une réunion consacrée à la transition politique au Gabon, au cours de laquelle les progrès réalisés vers le retour à l'ordre constitutionnel ont été jugés globalement satisfaisants.
Il a souligné que cette reconnaissance de l'UA venait saluer les efforts des autorités gabonaises, notamment l'organisation d'élections présidentielles jugées crédibles et la volonté affichée de respecter les principes démocratiques.
Ndiaye a par ailleurs réaffirmé l'engagement du Gabon en faveur de la démocratie, de la paix, du développement durable et de la solidarité africaine.
Âgé de 50 ans, Nguema avait mené le coup d'État d'août 2023 qui a mis fin aux 56 années de règne de la famille Bongo à la tête de ce pays riche en pétrole.