L'entrée du siège de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) à Jérusalem-Est occupée.
Le porte-parole de l'ONU a réfuté ce jeudi les informations faisant état d'une lettre qui aurait été envoyée par Israël à l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) lui signifiant de quitter son siège à Jérusalem-Est occupée.
"Nous avons vu les reportages des médias. J'ai parlé à mes collègues de l'UNRWA, qui n'ont reçu aucune communication écrite officielle, et je peux vous dire qu'ils voient cela comme une tendance au harcèlement de l'UNRWA, de ses employés et de ses installations"
, a déclaré Stéphane Dujarric aux journalistes.
D'après Dujarric, rien n'a été reçu jusqu'à
"la dernière demi-heure".
Les commentaires du porte-parole onusien ont été faits à la suite de l'ordre émis par l'Autorité foncière israélienne (ILA) signifiant à l'UNRWA d'évacuer son siège dans un délai de 30 jours.
Selon le journal Times of Israël, l'ILA a déclaré que l'agence leur devait
"7 326 711,19 dollars pour avoir opéré sur des terres appartenant à Israël sans consentement au cours des sept dernières années".
Cette décision fait suite à une demande du ministre du Logement, Yitzhak Goldknopf, datant du mois de février dernier, pour expulser l'UNRWA.
Cette mesure est considérée comme politiquement motivée, dans la mesure où les officiels israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, tentent depuis longtemps d'empêcher l'UNRWA d'opérer dans les territoires palestiniens occupés.
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