Mathilde Panot salue le cessez-le-feu à Gaza et appelle à la libération de la Palestine

12:0510/10/2025, Cuma
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La motion de destitution déposée par La France Insoumise contre le président de la République a été déclarée irrecevable le 8 octobre 2025 par le Bureau de l'Assemblée, seule la gauche ayant voté pour, tandis que le RN s'est abstenu, selon des sources concordantes.
Crédit Photo : Photo par LUDOVIC MARIN / AFP
La motion de destitution déposée par La France Insoumise contre le président de la République a été déclarée irrecevable le 8 octobre 2025 par le Bureau de l'Assemblée, seule la gauche ayant voté pour, tandis que le RN s'est abstenu, selon des sources concordantes.

La présidente du groupe La France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, a réagi jeudi à l’annonce d’un possible accord de cessez-le-feu à Gaza, exprimant à la fois "espoir et soulagement" face à la perspective d’une trêve dans la bande assiégée.

Dans un message publié sur le réseau social américain X, la députée du Val-de-Marne a salué la fin annoncée des hostilités :


Un accord de cessez-le-feu en passe d’être signé. Espoir et soulagement de voir le génocide s’arrêter.

Elle a toutefois appelé à maintenir la vigilance et la mobilisation, estimant que
"la lutte continue".

"Aux colons israéliens nous disons : libérez Gaza, libérez la Palestine. Et liberté pour Marwan Barghouti"
, a-t-elle ajouté, en référence au dirigeant palestinien emprisonné en Israël depuis 2002.


Le plan de cessez-le-feu de Trump pour Gaza


Un cessez-le-feu à Gaza a été annoncé jeudi matin, au terme de quatre jours de négociations indirectes entre le Hamas et Israël à Charm el-Cheikh, sous la médiation de la Türkiye, de l’Égypte, du Qatar et des États-Unis.


En effet, le 29 septembre, Donald Trump a présenté un plan de cessez-le-feu en 20 points pour Gaza, prévoyant la libération de tous les otages israéliens en échange d’environ 2 000 prisonniers palestiniens, un cessez-le-feu permanent et un retrait progressif des forces israéliennes.

La seconde phase propose un nouveau mécanisme de gouvernance à Gaza, excluant le Hamas, la création d’une force de sécurité mixte palestino-arabe et le désarmement complet du mouvement, financés par des pays arabes et islamiques, avec une participation limitée de l’Autorité palestinienne.


L’initiative a été accueillie favorablement par plusieurs pays arabes et musulmans, qui estiment cependant que plusieurs points restent à négocier avant toute mise en œuvre.


Situation humanitaire à Gaza


Selon les autorités sanitaires de la bande de Gaza, près de 67 200 Palestiniens ont été tués depuis le déclenchement du conflit en octobre 2023. La majorité des victimes seraient des femmes et des enfants, tandis que des centaines de civils ont péri ces derniers mois dans des zones de distribution d’aide humanitaire.


Ces violences s’inscrivent dans un contexte humanitaire catastrophique, marqué par la destruction massive des infrastructures et une pénurie aiguë de nourriture, d’eau et de médicaments. De nombreuses organisations internationales, ainsi que plusieurs gouvernements, continuent de réclamer un cessez-le-feu durable et un accès sans entrave de l’aide humanitaire à la population civile.

En juillet dernier, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a alerté sur
"une mort et une destruction sans précédent"
dans l’enclave palestinienne, soulignant une hausse alarmante de la malnutrition et l’effondrement quasi total du système d’assistance.

La Cour internationale de Justice (CIJ) avait ordonné à Israël dès janvier 2024 de prévenir tout acte de génocide et de garantir l’accès à l’aide. Quelques mois plus tard, la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé les mandats d’arrêt visant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre, notamment pour avoir utilisé la famine comme arme.


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