République démocratique du Congo: Le président Félix Tshisekedi réélu pour un second mandat

21:0431/12/2023, اتوار
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Des partisans saluant le président sortant de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, à son arrivée dans son cortège avant l'annonce des résultats des élections au QG Fatshi 20, le quartier général de sa campagne électorale, à Gombe, Kinshasa, le 31 décembre 2023.
Crédit Photo : Arsene Mpiana / AFP
Des partisans saluant le président sortant de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, à son arrivée dans son cortège avant l'annonce des résultats des élections au QG Fatshi 20, le quartier général de sa campagne électorale, à Gombe, Kinshasa, le 31 décembre 2023.

Le Président congolais Félix Tshisekedi a été réélu pour un second quinquennat avec 73,34 % des voix, à l'issue des élections organisées le 10 décembre dernier en République démocratique du Congo (RDC), selon des résultats provisoires publiés par la commission nationale indépendante (CENI).

De 41 millions d'électeurs attendus après suppression des mineurs d'âge, seuls 18 millions ont pu voter, représentant un taux de participation de 43,23%, a déclaré Denis Kadima, président de la commission électorale nationale indépendante (CENI).


"Avec 13 215 366 voix, soit 73,34 %, est élu provisoirement Président de la République démocratique du Congo, Monsieur Félix - Antoine Tshisekedi Tshilombo"
, a indiqué Kadima depuis le centre de publication des résultats au cœur de la capitale Kinshasa.

Tshisekedi est suivi de Moïse Katumbi qui a recueilli 18% et Martin Fayulu (5,33 %).


Félix Tshisekedi est le premier président congolais élu avec un score atteignant le seuil de plus de 58%.

Avant même l'officialisation des résultats, 9 candidats, dont les opposants Moise Katumbi et Martin Fayulu ont annoncé qu'ils ne les reconnaitraient pas.


Dans leur déclaration commune, dont Anadolu a eu copie, Ils ont mis en exergue des violations de la loi électorale par la poursuite du vote pendant six jours, l'existence de bureaux de vote parallèles, le contrôle des machines de vote par des candidats qu'ils identifient comme liés au régime en place.


Ces irrégularités font du quadruple scrutin du 20 décembre une
"farce"
ou encore une
"mascarade",
affirment- ils. Ils ont appelé au rejet des résultats proclamés, exigé l'annulation des scrutins et leur réorganisation par une nouvelle commission électorale indépendante.

Les opposants ont exclu toute possibilité de saisir la cour constitutionnelle en contentieux, l'accusant d'être inféodée au pouvoir.


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