Crédit Photo : JULIEN DE ROSA / AFP
La porte-parole du gouvernement français, Maud Bregeon, s'exprime lors d'une conférence de presse à l'issue du conseil des ministres hebdomadaire à l'Élysée, à Paris, le 2 décembre 2025.
La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a défendu mercredi Brigitte Macron, au cœur d’une controverse après la diffusion d’une vidéo dans laquelle la Première dame qualifie des militantes féministes de "sales c**s". Elle a appelé à la "laisser tranquille", estimant que ces propos avaient été tenus "avec spontanéité" dans un cadre privé.
Selon des images publiées par le site de l’hebdomadaire Public, Brigitte Macron s’exprimait en coulisses dimanche, après avoir assisté au spectacle de l’humoriste Ary Abittan, accusé de viol en 2021 mais bénéficiant d’un non-lieu confirmé en appel en janvier dernier.
Invitée de France 2, Maud Bregeon a jugé que
, ce sont les actions des militantes féministes qui ont interrompu la représentation la veille, aux Folies Bergère.
"Elles ont tenté d’empêcher un spectacle d’une personne qui avait bénéficié d’un non-lieu. Cela reviendrait à considérer qu’une décision de justice n’a plus de valeur"
, a-t-elle déclaré.
"Qu’on laisse Brigitte Macron tranquille"
Pour la porte-parole, Brigitte Macron ne peut être
pour ses propos, prononcés selon elle
.
"Qu’on laisse Brigitte Macron tranquille"
, a-t-elle insisté.
Samedi soir, quatre militantes du collectif féministe #NousToutes, portant des masques à l’effigie d’Ary Abittan avec la mention
, avaient brièvement interrompu le spectacle. Depuis l’annonce du non-lieu, plusieurs actions militantes contestent régulièrement le retour sur scène de l’humoriste.
Dimanche, Brigitte Macron a assisté à une représentation parisienne, où elle a été filmée apportant son soutien à Ary Abittan. Dans la vidéo, celui-ci lui confie :
. La Première dame lui répond alors, en riant :
"S’il y a des sales c**s, on va les foutre dehors. Surtout des bandits masqués"
.
Mardi, l’avocate d’Ary Abittan a rappelé que son client est
aux yeux de la justice.
Pour rappel, l’humoriste Ary Abittan, visé par les militantes lors de l’interruption du spectacle, avait été mis en examen pour viol en novembre 2021, à la suite d’une plainte déposée par une femme avec laquelle il avait eu une relation.
En juillet 2023, son statut a été requalifié en témoin assisté, les juges estimant qu’il n’y avait plus suffisamment d’éléments à charge. Le parquet a prononcé un non-lieu le 3 avril 2024, décision confirmée en appel le 30 janvier 2025. Ary Abittan a toujours contesté les faits.
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