Paris : dix personnes jugées pour cyberharcèlement envers Brigitte Macron

La rédaction avec
10:4028/10/2025, mardi
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Le Président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte Macron.
Crédit Photo : X /
Le Président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte Macron.

Dix prévenus comparaissent devant le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement à l’encontre de Brigitte Macron, Première dame de France, ciblée par des rumeurs affirmant qu’elle serait une femme transgenre. Les prévenus encourent jusqu’à deux ans d’emprisonnement, et la date du verdict n’a pas encore été fixée.

Huit hommes et deux femmes, âgés entre 41 et 60 ans, sont accusés d’avoir diffusé sur les réseaux sociaux des propos malveillants portant sur le genre, la sexualité et la vie privée de Brigitte Macron, selon le parquet de Paris.


Plusieurs d’entre eux auraient relayé des publications de l’influenceuse américaine Candace Owens, connue pour ses positions conservatrices et ses contenus polémiques, incluant la série de vidéos “Becoming Brigitte” et des montages détournant la couverture du magazine Time.


La saga Owens


Le procès à Paris s’inscrit dans un litige transatlantique plus large. En juillet, les Macrons ont déposé une plainte aux États-Unis contre Candace Owens pour diffamation, dans un tribunal du Delaware.


La plainte de 219 pages porte sur 22 chefs d’accusation, incluant des rumeurs affirmant que Brigitte Macron aurait changé d’identité et que l’élection d’Emmanuel Macron aurait été orchestrée par la CIA. Owens aurait refusé de se rétracter à trois reprises depuis décembre dernier.

Ces rumeurs circulent sur les réseaux sociaux depuis 2021, alimentées par plusieurs vidéos et publications diffusées en ligne et relayées dans les milieux complotistes.


Plusieurs interpellations en décembre 2024


L’enquête française a été déclenchée après une plainte déposée en août 2024 auprès de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), entraînant plusieurs interpellations en décembre 2024 et février 2025.


Parmi les prévenus figurent un galeriste, un enseignant, un informaticien, un élu local et plusieurs personnalités actives sur les réseaux sociaux sous pseudonyme. Selon la défense, aucun message n’a été adressé directement à Brigitte Macron.

Des femmes politiques à travers le monde, dont l’ex-Première dame des États-Unis Michelle Obama, l’ex-vice-présidente américaine Kamala Harris et l’ancienne Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, ont déjà été la cible de rumeurs à caractère transphobe.


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