La Banque Mondiale va prêter 400 millions de dollars à trois banques sri-lankaises, pour financer l'importation de produits, alors que les négociations du plan de renflouement du pays par le FMI peinent à se finaliser.
L'île d'Asie du Sud de 22 millions d'habitants, confrontée à une crise économique historique, subit depuis l'an dernier des taux d'inflation record, des pénuries de produits de base, de médicaments, de carburant et des coupures de courant quotidiennes.
Le pays a fait défaut en avril dernier sur sa dette extérieure, évaluée actuellement à 46 milliards de dollars et cherche aujourd'hui à finaliser un plan de sauvetage de 2,9 milliards de dollars avec le Fonds monétaire international (FMI).
Le processus a été retardé par des négociations sur la restructuration de la dette avec la Chine entre autres créanciers.
Selon les agences de notation, la totalité du secteur financier est sous haute tension et l'interdiction d'importer des biens non essentiels reste en vigueur.
Depuis son arrivée au pouvoir en juillet, Ranil a fortement augmenté les impôts et les prix du carburant, de l'eau et de l'électricité et rationné l'essence et le diesel.