L'armée nationale syrienne a libéré Manbij, occupée par le PKK/YPG, marquant une avancée stratégique dans la lutte contre l'organisation soutenue par les États-Unis.
L'armée nationale syrienne (ANS) a libéré lundi la ville de Manbij, occupée par l'organisation PKK/YPG soutenue par les États-Unis, éliminant ainsi le plus grand bastion de l'organisation à l'ouest de l'Euphrate.
Dans le cadre de cette opération, l'ANS, qui avait déjà repris la ville d'Ureyme à l'ouest de Manbij et le village d'Um Dadat au nord, est entrée dans la ville par les lignes nord et ouest, prenant le contrôle de Manbij.
Le 1er décembre, au premier jour de l'opération, le centre du district de Tall Rifaat avait déjà été libéré de l'organisation.
L'importance stratégique de Manbij
Malgré les engagements des États-Unis et de la Russie, Manbij est restée sous l'occupation du PKK/YPG. Ce dernier s'était emparé de la ville en mai-août 2016 avec le soutien des États-Unis.
Manbij revêtait une importance centrale dans le plan du PKK/YPG visant à créer un corridor reliant la frontière syro-irakienne à la Méditerranée. En août 2016, l'opération "Bouclier de l'Euphrate" menée par la Türkiye avait déjà perturbé ces préparatifs en coupant les liens entre Afrin, Tall Rifaat et Manbij.
Félicitations du gouvernement intérimaire syrien
Le président du gouvernement intérimaire syrien, Abdurrahman Mustafa, a félicité le peuple syrien et l'ANS pour la libération de Manbij. Dans un message publié sur son compte X, il a salué cette victoire comme une étape majeure vers la restauration de la souveraineté syrienne.
Mustafa a appelé à poursuivre la libération des territoires syriens et à répondre aux aspirations du peuple en matière de liberté et de dignité.