
La Syrie et les États-Unis ont annoncé dimanche que l’attentat meurtrier perpétré par Daech près de l’ancienne cité de Palmyre visait à entraver le rapprochement en cours entre les deux pays.
Malgré cette attaque, les deux parties ont réaffirmé leur engagement commun en faveur de la lutte contre le terrorisme et de la stabilité régionale.
Cette position a été évoquée lors d’un entretien téléphonique entre le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Shaibani, et le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, selon un communiqué du ministère syrien des Affaires étrangères.
Asaad al-Shaibani a qualifié l’attaque de nouveau défi dans le combat contre le terrorisme, insistant sur la nécessité d’une coopération renforcée avec les partenaires internationaux, en particulier les États-Unis, afin de consolider les efforts conjoints de lutte antiterroriste.
Il a également transmis au secrétaire d’État américain les condoléances du président syrien Ahmed al-Charaa à son homologue américain, Donald Trump, tout en exprimant la reconnaissance de Damas pour le soutien apporté par Washington.
De son côté, Marco Rubio a réaffirmé l’appui constant des États-Unis au gouvernement syrien, notamment à travers la coopération en matière de lutte contre le terrorisme, les initiatives visant à renforcer la stabilité et les mesures destinées à favoriser la reprise économique, précise le communiqué.
Le Commandement central américain (CENTCOM) a indiqué samedi que deux soldats américains et un civil avaient trouvé la mort, tandis que trois autres militaires avaient été blessés lors d’une embuscade menée par un combattant de Daech dans la zone désertique de Palmyre. À la suite de cette attaque, les autorités syriennes ont lancé dimanche une opération de sécurité ciblant des cellules de l’ISIS/Daech dans les zones rurales de la province de Homs.
Les forces américaines opèrent en Syrie dans le cadre de la coalition internationale anti-EI créée en 2014, coalition que la Syrie a officiellement rejointe le 12 novembre dernier.
Depuis la chute de l’ancien régime de Bachar al-Assad en décembre 2024, la nouvelle administration syrienne s’attache à rétablir la sécurité et à stabiliser la situation sur l’ensemble du territoire national.









