Trump affirme que les États-Unis "discutent" avec l’Afghanistan au sujet de la base aérienne de Bagram

15:0820/09/2025, samedi
MAJ: 20/09/2025, samedi
AA
Le président américain Donald Trump arrive pour rencontrer les troupes lors d'une visite surprise à l'occasion de Thanksgiving à la base aérienne de Bagram, le 28 novembre 2019 en Afghanistan.
Crédit Photo : Olivier Douliery / AFP
Le président américain Donald Trump arrive pour rencontrer les troupes lors d'une visite surprise à l'occasion de Thanksgiving à la base aérienne de Bagram, le 28 novembre 2019 en Afghanistan.

Le président américain Donald Trump a déclaré vendredi que des discussions étaient en cours avec l’Afghanistan concernant le rétablissement d’une petite présence militaire américaine sur la base aérienne de Bagram.

"Nous verrons ce qu’il advient de Bagram. Nous parlons avec l’Afghanistan. Elle n’aurait jamais dû être abandonnée",
a affirmé Trump aux journalistes dans le Bureau ovale.

Le Wall Street Journal, citant un responsable américain anonyme, a rapporté plus tôt que l’administration Trump menait des discussions préliminaires avec les talibans, dirigées par l’envoyé spécial pour la libération des otages, Adam Boehler. Ces négociations portent sur d’éventuels échanges de prisonniers, des arrangements économiques et un volet sécuritaire.


"Il n’y avait aucune raison de l’abandonner… Nous allions garder Bagram, la base aérienne",
a insisté Trump.

Située au nord de Kaboul, Bagram fut la plus grande installation américaine pendant les 20 ans de guerre en Afghanistan, avant le retrait complet des forces américaines en 2021.


Trump a qualifié le retrait d’Afghanistan de
"jour le plus embarrassant de l’histoire de notre pays".

"Nous l’avons abandonnée pour rien. Il n’y avait aucune raison de l’abandonner. Nous n’allions pas quitter Bagram",
a-t-il ajouté.

Jeudi, Trump avait déjà affirmé que son administration cherchait à récupérer la base auprès des talibans, bien que les détails de ces négociations tenues jusqu’ici secrètes restent limités.


Il a précisé qu’une partie de sa motivation venait de la proximité de Bagram avec un site où la Chine produit des armes nucléaires, déplorant que Washington n’ait pas conservé le contrôle de la base lors du retrait américain sous la présidence de Joe Biden.


À lire également :


#Afghanistan
#Bagram
#Donald Trump