
Le ministère turc des Affaires étrangères a vivement dénoncé le lancement par Israël d’une opération terrestre dans la ville de Gaza, qu’il a qualifiée de “nouvelle étape dans les plans génocidaires du gouvernement Netanyahu”.
Dans un communiqué publié mardi, Ankara a mis en garde contre les conséquences de cette offensive, estimant qu’elle ne fera qu’aggraver les massacres en cours, provoquer le déplacement de centaines de milliers de Palestiniens et accentuer la détresse de la population.
La ville de Gaza, où plus d’un million de civils se sont réfugiés, reste l’un des derniers abris encore accessibles dans l’enclave.
La Türkiy a exhorté la communauté internationale, et en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU, à assumer ses responsabilités pour imposer un cessez-le-feu. Elle a également affirmé sa volonté de poursuivre sa coopération avec les pays respectueux du droit international en vue de cet objectif.
D’après des sources israéliennes, l’armée a lancé dans la nuit de lundi à mardi une offensive terrestre dans le nord de la bande de Gaza avec deux divisions, en attendant l’arrivée d’une troisième. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a confirmé ces attaques lors d’une audience de son procès pour corruption.