
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reconnu, lors de son procès pour corruption, que son gouvernement avait ordonné de violentes attaques contre la ville de Gaza.
D’après la télévision publique israélienne KAN, Netanyahu a évoqué dès le début de son témoignage les opérations militaires menées dans le cadre du plan visant à occuper Gaza.
Qualifiées “d’opération militaire” par les autorités israéliennes, ces attaques aggravent la crise humanitaire dans l’enclave et provoquent une vague croissante de réactions internationales.
Selon le quotidien The Jerusalem Post, citant des sources israéliennes, l’armée a entamé une nouvelle offensive terrestre, avec l’entrée de chars dans Gaza.
Le 29 août, l’armée israélienne avait annoncé la fin de la “pause humanitaire” dans la ville, qu’elle entend occuper. Près d’un million de Palestiniens y ont trouvé refuge. L’armée a par ailleurs désigné Gaza comme une “zone de guerre dangereuse”.