Le vice-ministre polonais des Affaires étrangères, Andrzej Szejna.
Le vice-ministre polonais des Affaires étrangères a indiqué vendredi avoir réclamé à Israël "une enquête criminelle" pour "meurtre", après la mort de sept humanitaires tués, dont un Polonais, dans la bande de Gaza par des frappes israéliennes.
"Nous voulons que le parquet régional (polonais) soit admis et impliqué dans l'explication et dans l'ensemble de la procédure criminelle et disciplinaire à l'encontre des soldats responsables de ce (...) meurtre",
a déclaré à la presse Andrzej Szejna après avoir remis à l'ambassadeur d'Israël, convoqué par Varsovie, une note formelle de protestation.
Le vice-ministre a dénoncé
"cet événement sans précédent dans l'histoire du monde civilisé, à savoir le bombardement d'un convoi humanitaire à destination de la bande de Gaza, frappée par la famine, avec de l'aide humanitaire".
Selon M. Szejna, l'ambassadeur Yacov Livne
"a présenté ses excuses".
Le comportement et les déclarations de l'ambassadeur, qui a refusé jusqu'à présent de présenter des excuses publiques claires après la frappe de lundi, ont provoqué des protestations des hauts responsables polonais, dont du président Andrzej Duda qui a qualifié, jeudi, les propos de diplomate de
"scandaleux".
Vendredi, le vice-ministre polonais a une nouvelle fois
"exigé une indemnisation pour les victimes, y compris pour le citoyen polonais et sa famille, si la famille le souhaite".
Selon M. Szejna, la dépouille de l'humanitaire polonais Damian Sobol, 35 ans, tué dans la frappe tragique contre le convoi de l'ONG américaine World Central Kitchen, pourrait retourner au pays à bord d'un avion militaire, dans
"les prochaines heures".
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