Les États-Unis auraient "accepté le plan israélien d'attaque de Rafah", où environ 1,5 million de Palestiniens déplacés ont trouvé refuge, en échange du renoncement à une attaque globale contre l'Iran.
Selon une information d'Al-Araby Al-Jadeed, basé au Qatar, citant des responsables égyptiens, les États-Unis et Israël se sont mis d'accord sur l'attaque de Rafah, située dans la partie la plus méridionale de la bande de Gaza, à la frontière avec l'Égypte, dont il est question depuis longtemps.
Alors qu'une réponse d'Israël est attendue en riposte aux attaques iraniennes lancées le 13 avril avec des centaines de drones kamikazes et de missiles balistiques et de croisière, de nouveaux développements sont apparus concernant le plan d'attaque de Rafah.
Un fonctionnaire égyptien anonyme a déclaré:
L'administration américaine a accepté le plan précédemment soumis par le gouvernement d'occupation (Israël) concernant l'opération militaire à Rafah en échange du non-lancement d'une attaque à grande échelle contre l'Iran.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, qui a réitéré à plusieurs reprises son approbation du plan d'attaque de Rafah, a déclaré le 8 avril qu'une date avait été fixée pour l'attaque.
Rafah, le dernier refuge des Palestiniens
Depuis le 7 octobre 2023, 1,9 million de personnes ont été déplacées par l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, qui compte environ 2,3 millions d'habitants. La plupart de ces Palestiniens se sont réfugiés à Rafah, qu'Israël avait précédemment qualifié de "zone de sécurité".
La plupart des Palestiniens qui ont fui les attaques israéliennes et se sont réfugiés à Rafah, où il n'y a pas assez de logements et où les infrastructures sont inadéquates, luttent pour survivre dans des camps constitués de tentes de fortune.
Il est à craindre que si l'armée israélienne lance une attaque terrestre sur Rafah, où elle effectue fréquemment des frappes aériennes, les civils n'auront plus d'endroit où s'abriter dans la bande de Gaza.