L'administration américaine a déclaré mardi qu'elle ne soutenait pas l'idée israélienne de créer une "zone tampon" à Gaza et que les frontières de l'enclave palestinienne devaient être préservées.
C'est ce qu'a déclaré le coordinateur des communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche, John Kirby, lors de sa conférence de presse quotidienne.
Notre point de vue sur cette question n'a pas changé. Nous ne voulons pas voir le territoire de Gaza réduit d'aucune façon, et nous ne soutenons pas cela.
Kirby a indiqué qu'ils avaient discuté de cette question avec la partie israélienne, que ce soit lors de réunions ouvertes ou fermées, et qu'ils avaient clairement exprimé cette position lors de réunions ouvertes avec la presse.
Kirby a souligné que les États-Unis ne soutiennent aucun changement des frontières à Gaza.
Les pays de la région ont rejeté l'idée. L'administration américaine a également exprimé son opposition à tout projet potentiel qui conduirait à une réduction du territoire de Gaza.
Par ailleurs, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a renouvelé mardi l'opposition des États-Unis à un changement territorial dans la bande de Gaza, pilonnée par les bombardements de l'armée d'occupation israélienne depuis le 7 octobre 2023.
En visite au Nigeria, M. Blinken a répondu, durant une conférence de presse à Abuja, aux suggestions selon lesquelles Israël créerait une zone tampon à l’intérieur de la bande de Gaza.
Mais en ce qui concerne le statut permanent de Gaza, nous avons été très clairs, nous restons clairs sur le fait de ne pas empiéter sur son territoire.
Pour rappel, mardi, la guerre israélienne contre Gaza avait fait 25 490 morts et 63 354 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, selon les autorités palestiniennes.
L'agression israélienne a également provoqué des destructions matérielles massives et le déplacement d'environ 1,9 million de Palestiniens, soit plus de 85% de la population, selon les Nations Unies.