Le chef de l'opposition israélienne, Yair Lapid, a déclaré que le gouvernement dirigé par Benyamin Netanyahu n'a pas réussi depuis six mois à libérer les otages détenues dans la bande de Gaza, appelant le gouvernement actuel à partir et à des élections anticipées.
C'est ce qu'il a écrit dimanche sur son compte "X", à la suite de manifestations exigeant le retour des otages et le départ du gouvernement.
Les ministres du gouvernement passent à l'antenne et attaquent les familles des otages.
Plus tôt dimanche, le ministre israélien du Patrimoine, Amihai Eliyahu, a attaqué les familles des otages après une manifestation massive organisée samedi soir sur l'autoroute 20, Ayalon Highway, à Tel-Aviv, au cours de laquelle ils ont appelé le gouvernement à démissionner.
Depuis samedi soir, Israël a été le théâtre de manifestations massives à travers le pays, auxquelles ont participé des dizaines de milliers de personnes, pour faire pression sur le gouvernement Netanyahu afin qu'il conclue un accord d'échange avec le mouvement Hamas et organise des élections anticipées.
Une délégation israélienne devrait se rendre en Égypte dimanche pour participer à des négociations sur un accord d'échange de prisonniers avec le mouvement Hamas. La délégation compte des représentants du Mossad, du Shin Bet et de la direction du renseignement militaire israélien (Aman), selon ce qui a été rapporté par la chaîne 12.
Le Qatar, l'Égypte et les États-Unis tentent de parvenir à un accord d'échange de prisonniers et à un cessez-le-feu à Gaza. La première trêve, qui a eu lieu fin novembre de l'année dernière, ne durant qu'une semaine, s'est traduite par l'entrée d'une aide limitée dans la Bande de Gaza, ainsi que par des échanges de prisonniers israéliens contre des prisonniers palestiniens, principalement des femmes et des enfants détenus dans les prisons israéliennes.
Tel-Aviv détient actuellement au moins 9 100 prisonniers palestiniens dans ses geôles, tandis que le nombre de prisonniers israéliens détenus dans la Bande de Gaza est estimé à 134. Le Hamas a toutefois annoncé que 70 d'entre eux avaient été tués par les frappes aériennes israéliennes qui déciment l'enclave palestinienne depuis plus de six mois.