
Les joueurs groenlandais du FC Nanoq, installés à Copenhague, voient leur île devenir un enjeu géopolitique majeur, attisant le débat sur son avenir et son indépendance.
Unis à Copenhague par le football et leurs racines groenlandaises, les joueurs du FC Nanoq se réjouissent de voir l'immense île arctique, convoitée par Donald Trump, sous les feux de l'actualité.
Comme beaucoup de ses coéquipiers, qu'ils soient ingénieurs, bagagistes ou étudiants, cet agent immobilier a rejoint le FC Nanoq à son arrivée au Danemark métropolitain, il y a quatre ans et demi, heureux de retrouver des compatriotes amateurs de football.
En réaction aux convoitises du président américain, Copenhague a promis d’intensifier ses efforts pour assurer la sécurité du territoire et de mieux lutter contre les discriminations à l'égard des Groenlandais au sein du royaume du Danemark, qui regroupe le Groenland, les îles Féroé et le Danemark métropolitain.
"Avoir notre mot à dire"
Légalement, les Groenlandais vivant à l'étranger – ils sont environ 17 000 au Danemark – n'ont pas le droit de vote, sauf s'ils sont étudiants.
Début février, ce parti était crédité de 16 % des voix dans un sondage réalisé avant l’annonce du scrutin, se plaçant ainsi en quatrième position derrière la coalition IA (formation écologiste centriste), Siumut (socialiste) et les sociaux-libéraux de Demokraatit.