
Les plus grands clubs de Türkiye ont rejeté les offres de sponsoring de Coca-Cola, une décision motivée par la colère populaire après la prise de position de la marque sur la guerre à Gaza. Galatasaray, Fenerbahçe, Beşiktaş et Trabzonspor ont tous confirmé avoir décliné les propositions du géant américain, malgré des montants financiers importants. Cette position témoigne d’un alignement inédit entre supporters, directions sportives et opinion publique. Elle illustre aussi la sensibilité croissante des institutions sportives turques face aux enjeux politiques internationaux et à la défense de la cause palestinienne.
Une vague de refus initiée par Trabzonspor
Nous ne pouvions accepter cet accord, car il va à l’encontre de nos principes éthiques. Notre priorité est de respecter les sensibilités de notre communauté et de notre pays.
Galatasaray et Fenerbahçe suivent sous la pression des supporters
Pour les deux mastodontes de la Süper Lig, les critiques initiales ont tourné en soutien, et la perte financière a été compensée par un gain en popularité auprès des supporters pro-boycott.
Tout est bien qui finit bien.
L'opinion publique turque en première ligne
De nombreux groupes de supporters ont demandé des mesures concrètes pour rompre avec les marques considérées comme opposées à leurs valeurs.
En Türkiye, ces positions ne se limitent pas aux supporters. Des responsables politiques et des figures sportives ont aussi exprimé la nécessité de défendre la cause palestinienne par des actes symboliques et économiques. Selon plusieurs dirigeants de clubs, accepter le sponsoring aurait créé une rupture avec leur base sociale et terni leur image nationale.
La dimension géopolitique du football turc
Ce choix collectif souligne l’évolution du rapport entre sport et politique en Türkiye. Le football reste un espace où les enjeux géopolitiques se reflètent de façon visible. Les refus répétés d’accords commerciaux avec certaines multinationales montrent que les clubs assument une position alignée avec la population sur la question palestinienne.
Cette dynamique pourrait influencer d’autres activités sportives ou culturelles du pays. Certains analystes estiment que les décisions des grands clubs pourraient inspirer des organisations d’autres secteurs. Les prochains mois permettront d’observer si cette tendance s’accentue.











