
À contre-courant de la course à la superintelligence artificielle menée par les géants de la Silicon Valley, la start-up kényane Amini AI entend résoudre les problèmes concrets des pays émergents, a déclaré sa directrice générale Kate Kallot, en marge du salon VivaTech à Paris.
Diminuer le coût d’assurance des récoltes pour les agriculteurs africains grâce à la surveillance climatique ou avertir les producteurs laitiers au Maroc de la raréfaction des sources d’eau causée par le changement climatique : voici quelques exemples d’usages concrets exposés sur le site d’Amini.
Une IA ancrée dans les territoires
Opportunités locales et souveraineté numérique
De nombreuses grandes entreprises américaines du numérique sous-traitent dans des pays comme le Kenya ou les Philippines, exploitant une main-d’œuvre bon marché pour l’étiquetage de données, tâche essentielle au développement de l’IA.