- 06.11.2025, jeudi
- 13:25
Au début de la semaine, j’ai participé à la réunion intitulée "Rencontres de l’économie numérique" organisée sous l’égide du président général du MÜSİAD, M. Burhan Özdemir. J’y ai eu l’occasion de suivre les développements du domaine aux côtés de responsables et de professionnels issus de diverses associations de la société civile dans les secteurs du prêt-à-porter, du textile, de la chaussure et des matériaux de construction. Une "feuille de route" nécessaire pour l’économie numérique De nombreux
Au début de la semaine, j’ai participé à la réunion intitulée
"Rencontres de l’économie numérique"
organisée sous l’égide du président général du MÜSİAD, M. Burhan Özdemir. J’y ai eu l’occasion de suivre les développements du domaine aux côtés de responsables et de professionnels issus de diverses associations de la société civile dans les secteurs du prêt-à-porter, du textile, de la chaussure et des matériaux de construction.
Une "feuille de route" nécessaire pour l’économie numérique
Une
"feuille de route"
nécessaire pour l’économie numérique
De nombreux nouveaux concepts ont récemment fait irruption dans notre quotidien, et celui
d’"économie numérique"
en fait partie. J’en ai conclu que les secteurs économiques devaient renforcer leur niveau de connaissance et de compréhension de ce concept et de son fonctionnement. Dans ce contexte, il serait pertinent que la Türkiye élabore une
"Feuille de route de l’économie numérique".
Car si l’on met souvent en avant ses aspects positifs, l’économie numérique génère autant d’opportunités qu’elle comporte de menaces.
D’après les propos des participants, les plateformes de commerce en ligne ont longtemps apporté des avantages considérables. Mais dernièrement, un problème récurrent s’est accentué : certains marchés en ligne basés hors de Türkiye, favorisant l’importation permanente, ont commencé à créer de sérieuses tensions. Malgré certaines mesures, ces plateformes continuent d’inonder la Türkiye de produits à des prix défiant toute logique.
Bien sûr, il ne s’agit pas de remettre en cause le droit des citoyens d’accéder à des produits à des prix abordables. C
ependant, il est nécessaire de rappeler que ces plateformes utilisent les incitations de leur pays d’origine tout en provoquant des déficits commerciaux dans le nôtre, affaiblissant ainsi la production, l’emploi et les exportations nationales. Des mesures doivent donc être prises à leur encontre.
Une menace croissante pour la sécurité économique
Une menace croissante pour la sécurité économique
Globalisation et numérisation offrent certes des avantages aux entrepreneurs et producteurs. Les places de marché en ligne permettent aux vendeurs d’expédier leurs produits dans d’autres villes, voire d’autres pays. Mais la croissance de ces volumes a également imposé la nécessité d’une régulation. Ainsi, la loi n°6563 sur la réglementation du commerce électronique a été promulguée en 2014, puis révisée en 2022. Aujourd’hui, on constate que certaines plateformes étrangères opérant sans créer d’entreprise en Türkiye constituent une grave menace pour la sécurité économique.
Les acteurs du secteur s’accordent à dire que, face aux structures qui creusent le déficit commercial, nuisent aux producteurs locaux et entraînent des pertes fiscales et d’emplois, il faut désormais aller au-delà des mesures déjà prises et instaurer de nouvelles sanctions plus strictes.
Par ailleurs, les producteurs qui respectent la loi n°6563 souhaitent que celle-ci soit réexaminée à la lumière des réalités actuelles. Ils estiment que certaines régulations accroissent leurs coûts et nuisent à leur compétitivité. De plus, beaucoup pensent que la loi, en limitant les plateformes locales, favorise paradoxalement les vendeurs étrangers. Cette perception renforce la nécessité d’une réévaluation approfondie du cadre législatif.
En conclusion, les entreprises — pour la plupart des PME autrefois surnommées "
Tigres anatoliens"
— doivent bénéficier d’un soutien accru pour réussir leur transformation numérique. Car c’est à cette condition qu’elles pourront devenir les
"Tigres numériques"
de demain.
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