Ces trois sommets importants allaient provoquer un basculement, positif ou négatif, de nombreux dossiers liés à l’avenir de notre région (Gaza, Syrie, FDS, expansionnisme israélien, nouvelle architecture sécuritaire, etc.). Au moment où ce texte a été rédigé, la rencontre Erdoğan-Trump n’avait pas encore commencé. C’est pourquoi je vais me concentrer sur la première réunion.
Bien sûr, à partir de l’exemple européen, certains pays ont pris leurs précautions et discuté à l’avance de l’ordre de placement, ce qui a aussi influencé ce format. Une seule question reste sans réponse : dans le communiqué conjoint, Trump et l’émir du Qatar, Sani, sont mentionnés comme coprésidents. Pourtant, c’est Erdoğan qui est assis à la tête de la table. Pourquoi ? Cela doit être lié au poids spécifique de la Türkiye.
Sur Gaza, trois questions principales sont discutées : Que deviendra le Hamas ? Que deviendront les Gazaouis dans le processus de reconstruction ? Quel sera l’avenir de Gaza ? Ou bien parviendra-t-on à une solution à deux États ?
Aujourd’hui, différents plans s’affrontent sur la manière de résoudre la question de Gaza et sur l’avenir de la Palestine. Soit ces plans seront harmonisés, soit les affrontements continueront. Je pense que nous en sommes là.
Dans les sources publiques, le plan présenté par Trump est décrit ainsi : cessez-le-feu, libération des otages, départ du Hamas de Gaza, retrait de l’armée israélienne, administration de Gaza par des technocrates, sécurité assurée par les pays participants, maintien de Gaza comme entité autonome, reconstruction avec les capitaux du Golfe.
Si ces informations sont exactes, dans ce plan, il n’y a ni Hamas ni État palestinien. Mais il y a une différence avec le plan Riviera. Il semble que dans ce nouveau plan, Trump propose le retrait d’Israël de Gaza. Les États-Unis n’ont pas encore discuté du sujet avec Israël. Le plan d’Israël est différent. Tel-Aviv veut l’occupation et l’annexion. Et la capacité de Tel-Aviv à convaincre Trump est élevée.
Le mois dernier à New York, un autre plan a été publié et adopté à l’Assemblée générale de l’ONU avec 142 voix. Dans ce texte, issu de l’initiative de l’Arabie saoudite et de la France, le Hamas n’apparaît pas non plus (Türkiye a mis une réserve à ce sujet). Mais il y est souligné que la crise régionale se résoudra si Gaza est rattachée à l’Autorité palestinienne et si la Palestine est reconnue comme un État.
Un point sur lequel tous les pays, y compris les États-Unis, se sont accordés est le suivant : chacun doit fournir un soutien financier pour la reconstruction, une force internationale doit être créée et protéger les frontières (système de garantie).
En résumé, nous assistons à l’affrontement de différents plans concernant l’avenir de la Palestine. Mais la réalité demeure comme une évidence : l’apaisement des tensions dans la région passe par une solution à deux États.
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