
À Saint-Jean-de-Védas, près de Montpellier, une militante du mouvement BDS a été expulsée violemment d’un Carrefour lors d’une action pacifique de boycott. Des agents de sécurité privée, mandatés par l’enseigne, sont accusés d’avoir traîné la femme hors du magasin sous les yeux des forces de l’ordre, restées passives. Le comité BDSUP Montpellier dénonce des violences répétées contre des militantes et une atteinte grave au droit de manifester. L’affaire relance le débat sur la liberté d’expression et la gestion sécuritaire des actions de boycott.
Une militante BDS expulsée violemment d’un Carrefour à Montpellier
Une femme a été expulsée avec force par des agents de sécurité privée d’un magasin Carrefour à Saint-Jean-de-Védas, près de Montpellier. Les faits se sont produits lors d’une action pacifique de boycott organisée par le comité BDS.
La scène s’est déroulée sous les yeux des forces de l’ordre présentes sur place. Celles-ci ne sont pas intervenues, malgré la violence de l’expulsion signalée par les témoins.
Des agents de sécurité privée mis en cause
Selon le comité BDSUP Montpellier, les agents de la société Sud Est Protection ont été appelés par l’enseigne Carrefour.
Ils auraient agi avec violence envers plusieurs militantes engagées dans cette action de boycott.
L’action visait à dénoncer les liens de Carrefour avec Israël. Le collectif affirme que ce n’est pas un incident isolé.
Silence des forces de l’ordre
La présence policière sur les lieux n’a donné lieu à aucune intervention. Ce silence interroge les militantes sur le traitement réservé aux actions pacifiques de boycott.
Le comité BDSUP Montpellier dénonce une atteinte au droit de manifester et à la liberté d’expression. Il annonce réfléchir à des suites juridiques et à de nouvelles mobilisations.









