Une petite fille palestinienne déplacée de force en raison des bombardements israéliens porte un récipient contenant de la nourriture à un point de distribution, mis en place par des jeunes hommes de la famille Madhoun à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, en Palestine, le 18 juillet 2024.
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a appelé vendredi à la fin des hostilités à Gaza, alors que les pertes civiles augmentent en raison de l'offensive israélienne contre les Palestiniens.
"Cette guerre à Gaza doit enfin cesser. Il n'y a aucun endroit sûr pour les civils à Gaza"
, a déclaré Baerbock dans un communiqué.
Près de 80 % de la bande de Gaza a été déclarée zone d'évacuation par l'armée israélienne.
"Les enfants, les malades, les personnes âgées et les femmes enceintes doivent également quitter ces zones. Et même les rares endroits surpeuplés désignés comme zones de sécurité par l'armée israélienne ont été touchés à plusieurs reprises"
, a-t-elle ajouté.
Tout en affirmant qu'Israël a le droit de se défendre contre le terrorisme, Baerbock a également précisé que
"le droit international humanitaire impose des limites à toute guerre".
Et de déclarer:
L'armée a l'obligation de protéger la population civile. Parce que les gens ne peuvent pas simplement disparaître dans les airs, ils ont un besoin urgent de soutien et de sécurité.
Israël, ignorant une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, a été condamné par la communauté internationale pour son offensive brutale continue sur Gaza depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre.
Depuis, plus de 38 800 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et plus de 89 400 ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Plus de neuf mois après le début de l'offensive israélienne, de vastes étendues de Gaza sont en ruines, et la population est affamée en raison d'un blocus, souffrant de manque de nourriture, d'eau potable et de médicaments.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice, qui a ordonné dans son dernier arrêt la suspension immédiate de ses opérations militaires dans la ville de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient cherché refuge avant l'incursion du 6 mai.
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