
L'ONU et ses partenaires demandent 934,5 millions de dollars pour soutenir près d'un million de Rohingyas et 390 000 Bangladais vulnérables en 2025.
L'ONU et ses partenaires ont annoncé lundi qu'ils cherchent à réunir 934,5 millions de dollars pour financer un plan visant à répondre à la crise humanitaire des Rohingyas au Bangladesh.
Le plan pour 2025 vise à soutenir près d'un million de réfugiés rohingyas et à aider plus de 390 000 Bangladais vulnérables vivant dans les communautés hôtes, selon un rapport du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).
Ce budget élargi cible l'insécurité alimentaire croissante, la malnutrition et les problèmes de sécurité. Il met également l'accent sur l'amélioration des infrastructures, la sécurisation des abris temporaires et des programmes de résilience visant à réduire les vulnérabilités.
L'augmentation du budget permettra de lutter contre la malnutrition sévère et les risques de protection, garantissant l'accès continu à l'aide alimentaire vitale et aux mesures de sécurité au sein des camps.
Le plan prévoit aussi des opportunités économiques, le développement des compétences et des solutions d'hébergement temporaire pour combler les lacunes de financement et soutenir le rapatriement volontaire. Il vise également à renforcer la sécurité des camps grâce à la formation des forces de l'ordre et à des initiatives d'engagement communautaire.
L'ONU alerte sur les conséquences des coupes budgétaires
L'ONU et ses partenaires ont exhorté la communauté internationale à respecter ses engagements financiers, avertissant que sans un financement adéquat, les rations alimentaires et d'autres services essentiels pourraient être sévèrement réduits.
Ils ont souligné qu'en l'absence d'une solution politique durable, la crise des Rohingyas pourrait s'aggraver, entraînant une insécurité accrue et une instabilité régionale.
Khalilur Rahman, haut représentant du conseiller en chef pour la crise des Rohingyas, a insisté sur la pression exercée par l'accueil de plus d'un million de réfugiés et a appelé à une plus grande responsabilité internationale.
Il a mis en garde contre les conséquences du sous-financement, citant une hausse de la malnutrition après la réduction des rations du Programme alimentaire mondial.