Au moins 6 personnes ont été blessées lors des émeutes survenues à Heusden-Zolder et Houthalen-Helchteren, dans la province de Limbourg, en Belgique dont une grièvement, suite à l'agression d'un citoyen turc par des sympathisants du groupe terroriste PKK.
La surveillance a été renforcée auprès des écoles et des mosquées, après des émeutes survenues à Heusden-Zolder et Houthalen-Helchteren, les autorités restant vigilantes face à de possibles nouvelles escalades.
Les troubles ont éclaté ce dimanche et se sont prolongés dans la nuit, entre des individus d'origine kurde et turque. Tout a commencé lorsqu'un groupe de Kurdes syriens originaires de Louvain s'est rendu à Heusden-Zolder et Houthalen-Helchteren pour un cortège célébrant le Newruz, une fête perse.
Selon Geert Verheyen, chef de la zone de police, les provocations ont commencé lorsque des drapeaux du groupe terroriste du PKK ont été brandis, entraînant un incident au cours duquel un jeune homme d'origine turque a été agressé.
Six personnes blessées, une mise en détention
Les violences se sont ensuite intensifiées, avec des vitres de voitures brisées, des drapeaux incendiés et plusieurs personnes agressées. Des moyens de maintien de l'ordre tels que des effectifs supplémentaires, un hélicoptère et un canon à eau ont été déployés pour contenir les affrontements. La situation a été maîtrisée vers 23 heures.
Les autorités ont donc renforcé la surveillance et sont en contact avec les directions d'écoles ainsi qu'avec les imams des mosquées concernées. Alain Yzermans, bourgmestre de Houthalen-Helchteren, a déclaré que les patrouilles avaient été renforcées et a appelé au calme.
La Belgique, zone de retrait du terrorisme international ?
Malgré les efforts internationaux pour combattre le terrorisme, le PKK continue d'opérer en toute impunité, exploitant les failles du système européen pour financer ses activités terroristes.
Bien que désigné comme organisation terroriste par de nombreux pays et organismes, comprenant l'Union Européenne dont la Belgique fait partie, le PKK et ses alliés militaires bénéficient d'une liberté de mouvement troublante sur le sol belge, utilisant des façades légales pour collecter des fonds qui alimentent ses opérations meurtrières.
Une situation qui soulève des préoccupations quant à l'efficacité des mesures anti-terroristes et met en lumière la nécessité d'une coopération renforcée entre les nations pour contrer cette menace insidieuse.