Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, lors d'une interview à une chaîne d'information en Turkiye, le 19 mars 2024.
Le ministre turc des Affaires étrangères a réitéré l'engagement de la Türkiye à lutter contre le terrorisme en Irak et à faire face à la menace à la sécurité nationale posée par les liens d'un parti politique irakien avec le groupe terroriste PKK.
"La Türkiye est déterminée à user de tous ses instruments diplomatiques de manière coordonnée pour établir la stabilité dans la région"
dans le cadre de la lutte contre le terrorisme en Irak, a déclaré Hakan Fidan lors d'une interview accordée, lundi, à une chaîne d'information.
Soulignant l'amitié durable entre la Türkiye et le peuple de la ville irakienne de Sulaymaniyah, Fidan a déclaré que la direction du parti irakien UPK à Sulaymaniyah
"constitue une menace pour la sécurité nationale de la Türkiye, en raison de sa coopération avec le groupe terroriste PKK".
Et d'ajouter:
"Notre souhait est que nos amis de Sulaymaniyah veuillent bien remédier à leurs erreurs, consolider leur amitié avec la Türkiye comme ils l'ont fait tout au long de l'histoire, et aller de l'avant ensemble vers un avenir commun".
Soulignant la collaboration pour façonner l'avenir des villes irakiennes d'Erbil, de Sulaymaniyah, de Bagdad, de Kirkouk et de Mossoul, il a déclaré qu'il n'y avait pas de place pour les groupes terroristes dans ces régions.
"Nous devons maintenant les retirer de notre système. Il s'agit d'organisations dont la durée de vie a expiré. Les villes et les cultures que j'ai mentionnées sont anciennes, elles ont déjà surmonté de telles menaces et il faut espérer qu'elles continueront à le faire à l'avenir"
, a déclaré Fidan.
La semaine dernière, le ministre des Affaires étrangères de Türkiye, le chef des services de Renseignement turcs, Ibrahim Kalin, et le vice-ministre de l'Intérieur, Munir Karaloglu, se sont rendus en Irak, après que le Conseil national de sécurité irakien eut officiellement mis hors-la-loi le groupe terroriste PKK.
Au cours de sa campagne de terreur de plus de 35 ans contre la Türkiye, le PKK -classé comme organisation terroriste par la Türkiye, les États-Unis et l'Union européenne- s'est rendu responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.
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