Des habitants de la Flandre (région flamande de Belgique) ont tiré à boulets rouges sur l'Église catholique après que la chaîne publique VRT ait diffusé un documentaire contenant des aveux d'enfants et de leurs proches victimes d'abus sexuels de la part du clergé.
Dans le documentaire, des politiciens exigent que le scandale et les finances des églises fassent l'objet d'une enquête et d'un débat approfondis.
Le documentaire a provoqué "une onde de choc". Beaucoup de personnes ont fait la queue pour la radiation de leurs noms des actes de baptême afin de rompre leurs liens avec l'Église.
Il a déclaré qu'il soutenait la création d'une commission d'enquête et que la question du financement de l'Église par les impôts devrait également faire l'objet d'une enquête.
De Croo a également rencontré le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, et l'évêque d'Anvers, Johan Bonny, qui représente l'Église en région flamande, ainsi que les victimes mentionnées dans le documentaire.
De Croo a déclaré que l'Église devrait répondre efficacement aux demandes de ceux qui souhaitent être rayés des actes de baptême, ce qui n'a pas encore été fait.
Le dernier épisode de la série en quatre parties a été diffusé le 26 septembre et a révélé des abus sexuels commis contre des enfants dans les internats, les branches de jeunesse et l'Église.
Le documentaire commence par les aveux de Dianne, qui explique en larmes que son frère Piet a été violé par le pasteur Dom Robert à l'école du monastère de Termonde pendant six ans avant de se suicider.
Le pasteur avait même assisté aux funérailles.