Le porte-parole des Brigades Al-Qassam, Abu Ubaida, a déclaré lundi que le sort de certains prisonniers israéliens est directement lié à la progression de l'armée israélienne dans le nord de la Bande de Gaza.
Cependant, il n’a fourni aucun détail supplémentaire. Pendant ce temps, les familles des prisonniers israéliens détenus à Gaza intensifient leurs appels en faveur d'un cessez-le-feu et d'un accord d'échange.
Tensions autour des prisonniers
Israël détient actuellement plus de 10 300 prisonniers palestiniens, tandis qu’environ une centaine de prisonniers israéliens seraient détenus à Gaza. Le Hamas affirme que des dizaines de ces prisonniers ont été tués lors des frappes aériennes israéliennes.
Malgré des appels internationaux croissants, Netanyahu a rejeté des propositions d'accords, notamment celle avancée en mai par le président américain Joe Biden. Ces propositions incluaient un cessez-le-feu et un retrait des troupes israéliennes, conditions rejetées par Israël, qui a insisté sur la poursuite des opérations militaires.
Une situation humanitaire désastreuse à Gaza
Depuis le début de l’agression israélienne le 7 octobre dernier, plus de 45 000 personnes, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tuées. Israël est accusé de crimes de guerre, notamment par la Cour pénale Internationale (CPI), qui a émis des mandats d'arrêt contre Netanyahu et l'ancien ministre de la défense, Yoav Gallant. La communauté internationale dénonce également le blocage de l'aide humanitaire, qualifié de tentative délibérée de destruction d'une population.
Israël fait par ailleurs l'objet d'une plainte devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour génocide en raison de sa campagne militaire meurtrière à Gaza.