Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, est confronté à une pression croissante pour démissionner, tandis qu'il évite de répondre à la presse.
Selon la Canadian Broadcasting Corporation (CBC), plus de 50 législateurs ontariens du Parti libéral auraient convenu, lors d'une conférence téléphonique samedi, d’appeler Trudeau à quitter ses fonctions. Cela représente environ un tiers du parti, qui détient 153 sièges au Parlement.
Soutien fragile et opposition renforcée
Les conservateurs et le Bloc Québécois ont également réclamé la démission de Trudeau, critiquant son inaction face à la montée des prix des denrées alimentaires et à la pénurie de logements.
Chute de popularité et démissions au sein du gouvernement
La situation s'est aggravée la semaine dernière avec la démission de la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland. Dans une lettre publiée le 16 décembre, Freeland a révélé que Trudeau l'avait informée de son remplacement, lui proposant un rôle mineur au sein du cabinet. Refusant l’offre, elle a annoncé sa démission.
Cette décision a amplifié les spéculations sur le départ de Trudeau, d'autant plus qu'il s'est abstenu de tout commentaire public depuis cet événement.
Incertain sur son avenir politique
Selon certaines sources, Justin Trudeau profiterait des fêtes de fin d'année pour réfléchir à son avenir politique en famille. Il est également prévu qu'il parte en vacances de ski en Colombie-Britannique après cette période.