Les Émirats arabes unis annoncent la fin de leur présence militaire au Yémen

La rédaction avec
10:1831/12/2025, mercredi
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Une photographie montre des véhicules militaires endommagés, qui auraient été envoyés par les Émirats arabes unis pour soutenir les forces séparatistes du Conseil de transition du Sud (STC), à la suite d'une frappe aérienne menée par la coalition dirigée par l'Arabie saoudite dans le port de Mukalla, dans le sud du Yémen, le 30 décembre 2025.
Crédit Photo : STRINGER / AFP
Une photographie montre des véhicules militaires endommagés, qui auraient été envoyés par les Émirats arabes unis pour soutenir les forces séparatistes du Conseil de transition du Sud (STC), à la suite d'une frappe aérienne menée par la coalition dirigée par l'Arabie saoudite dans le port de Mukalla, dans le sud du Yémen, le 30 décembre 2025.

Les Émirats arabes unis (EAU) ont annoncé mardi mettre un terme à leur engagement militaire au Yémen, sur fond d’escalade des tensions dans le sud du pays.

Dans un communiqué, le ministère de la Défense a expliqué que,
"au regard des récents événements et de leurs possibles répercussions sur la sécurité ainsi que sur l’efficacité des opérations antiterroristes, il a été décidé, de manière souveraine, de retirer les dernières unités spécialisées encore déployées au Yémen, dans des conditions assurant la protection du personnel et en concertation avec les partenaires concernés".

De son côté, le président du Conseil présidentiel yéménite, Rashad al-Alimi, a annoncé mardi matin la résiliation d’un accord de défense conjointe avec les EAU et a accordé un délai de 24 heures pour le retrait des forces émiraties. Il a également proclamé l’état d’urgence pour une durée de 90 jours, accompagné d’une fermeture aérienne et terrestre de 72 heures de l’ensemble des ports et postes-frontières.


Cette décision est intervenue peu après une frappe aérienne qualifiée de
"limitée"
menée par la coalition conduite par l’Arabie saoudite, qui a ciblé deux navires liés aux Émirats arabes unis dans le port de Mukalla.

L’incident s’inscrit dans un climat de tensions accrues depuis que le Conseil de transition du Sud (CTS) a pris le contrôle, au début du mois, des provinces orientales de l’Hadramout et d’Al-Mahra, à l’issue d’affrontements avec les forces gouvernementales.


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