Crédit Photo : @snesfsu93 / X
Les syndicats protestent principalement contre les mesures annoncées par l'ancien ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, qui incluent la création de groupes de niveau en collège qui seraient formés en fonction des difficultés des élèves.
Des centaines d'enseignants et de membres du personnel de l'Éducation nationale ont manifesté, ce mardi à Paris, contre les réformes du "choc des savoirs", annoncées par le Gouvernement français.
"Non au choc des savoirs"
ou encore
"Blanquer c'était l'enfer, Attal sera fatal"
ont scandé les participants à cette mobilisation à laquelle ont pris part plusieurs personnalités politiques, tels que les députés insoumis (La France insoumise / LFI) Alexis Corbière, Raquel Garrido, Louis Boyard, et Manon Aubry.
Une importante mobilisation des enseignants a été initiée à l'échelle nationale par plusieurs syndicats pour contester ces réformes et protester contre la dégradation des conditions de travail dans l'Hexagone.
Par voie d'un communiqué, le Snes-FSU, principal syndicat du secondaire, avec le soutien d'autres organisations telles que le SNEP-FSU, SUD Education, la CGT éduc'action et la FNEC-FP FO, a exprimé son mécontentement.
Les syndicats protestent principalement contre les mesures annoncées par l'ancien ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, en décembre dernier, qui incluent la création de groupes de niveau en collège. Ces groupes seraient formés en fonction des difficultés des élèves.
Les syndicats dénoncent une approche inégalitaire, perçue comme un
des élèves.
Le Snes-FSU a relevé:
Cela crée une séparation qui n'a pas sa place dans notre système éducatif.
Ils soulignent également le manque de ressources nécessaires pour mettre en œuvre efficacement cette réforme.
Au-delà de cette question, les enseignants revendiquent une hausse des salaires sans conditions et des moyens accrus pour l'école publique.
Et le communiqué d'ajouter:
Nous avons besoin d'un soutien adéquat pour offrir une éducation de qualité à tous nos élèves, sans distinction.
Les manifestations se sont étendues à travers la France, avec des actions à Paris et dans d'autres grandes villes comme Lyon et Marseille. Sur le site du Snes-FSU, une carte interactive permet de suivre les mouvements en temps réel. L'impact de ces manifestations sur les décisions du gouvernement reste à voir. Lors d'une précédente grève en mars, le taux de participation avait été modeste, mais les syndicats espèrent une mobilisation plus forte cette fois-ci.
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