La secrétaire générale de la Confédération générale du travail (CGT) Sophie Binet se rendra à Matignon, le 16 ou le 17 mai courant, pour rencontrer la Première ministre Élisabeth Borne.
Il est prévu que Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, autre syndicat majeur, aille également à la rencontre d'Élisabeth Borne, un mois après une rencontre de l'intersyndicale avec la Première ministre sur la réforme des retraites.
Promulguée le 15 avril par le président Emmanuel Macron, après sa validation partielle par le Conseil constitutionnel, la réforme des retraites prévoit le passage de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans à l'horizon 2030, ainsi que l'allongement de la durée de cotisation de 42 à 43 ans à l'horizon 2027.
Dans une déclaration récente à la presse, Laurent Berger a souligné que la bataille contre cette réforme n'est pas terminée et rappelé la prochaine journée de mobilisation le 6 juin, deux jours avant la présentation d'un projet de loi d'abrogation de la réforme des retraites, par le groupe parlementaire Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot).
L'avantage d'une proposition de loi par rapport à une motion de censure est que la proposition de loi ne nécessite qu'une majorité simple, parmi les député ayant pris part au vote, pour être adoptée, tandis que dans le cadre du vote pour une motion de censure, celle-ci doit réunir la majorité de tous les députés de l'Assemblée nationale (289 / 577), les abstentions étant comptabilisées comme des votes contre la motion.