
Manuel Bompard, coordinateur du parti de gauche français La France Insoumise (LFI), à côté de La France Insoumise - Sarah Legrain, députée de La France Insoumise - Nouveau Front Populaire (à gauche), et Clémence Guette, députée de La France Insoumise - Nouveau Front Populaire et vice-présidente de l'Assemblée nationale (au centre), s'expriment lors d'une conférence de presse au siège du parti de gauche La France Insoumise (LFI) à Paris, le 7 juillet 2025.
Les députés de La France insoumise (LFI) déposeront une motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou dès le premier jour de la session parlementaire, annoncée pour fin septembre.
Cités par RTL et d'autres médias, les responsables de LFI ont déclaré vouloir empêcher le gouvernement
"de passer en force"
le budget 2026. Ce dernier prévoit une réduction drastique des dépenses publiques à hauteur de 44 milliards d’euros, une orientation qualifiée par les Insoumis de "plan Bayrou".
"Le premier jour de la session parlementaire, les Insoumis déposeront une motion de censure avec l’objectif de faire chuter le gouvernement"
, a affirmé Manuel Bompard, coordinateur du mouvement.
Selon lui, ce budget d’austérité porterait atteinte au pouvoir d’achat des Français, en particulier des plus modestes, sans s’attaquer aux privilèges fiscaux des plus riches.
Manon Aubry, eurodéputée LFI, a dénoncé dans les médias français,
"la pire saignée sociale que notre pays a connue ces dix dernières années"
. Elle estime que
"les Français ne peuvent plus attendre"
face à l’ampleur des mesures envisagées, notamment la suppression de deux jours fériés et ce que le parti appelle une
"année blanche"
: un gel des dépenses publiques en 2026, y compris des prestations sociales qui ne seraient pas indexées sur l’inflation.
Les Insoumis demandent également la convocation d’une session parlementaire extraordinaire avant fin septembre afin de déposer leur motion de censure
"au plus vite"
.
"Ce n’est pas en demandant aux Français de passer à la caisse qu’on va résoudre les déséquilibres budgétaires"
, a déclaré Bompard, qui reproche au gouvernement de faire payer aux classes populaires les choix fiscaux des dernières années. Il pointe notamment
"le record historique de pauvreté atteint"
en 2023, selon une étude récente de l’Insee.
Au-delà du Parlement, Manon Aubry appelle à une mobilisation populaire. Elle a exprimé son soutien au mouvement de blocage prévu le 10 septembre, né sur les réseaux sociaux et qui appelle à
"tout bloquer"
par la grève ou la cessation de consommation.
"Il faudra une pression populaire sur ce gouvernement"
, estime-t-elle.
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